Et si nos smartphones devenaient des superphones ?
Existant depuis les années 60, l’intelligence artificielle connaît aujourd’hui des résultats surprenants. L’Intelligence Artificielle ou IA croise plusieurs techniques simulant le processus cognitifs humains. Plusieurs applications ont depuis vu le jour : voiture autonome, assistant personnel, finance algorithmique, robot, etc. En 2010, avec l’explosion de la puissance de calcul, l’IA est devenu un réel enjeux scientifique mondial.
PART 1 : OVERVIEW
Pour certains, l’IA est perçu comme de la Science Fiction, pour d’autres, il s’agit déjà de notre quotidien. Les transhumanistes (mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains), vont même jusqu’à dire que l’IA est en phase de devenir un réel danger pour l’Homme car celui-ci n’aurait pas les capacités d’anticiper les conséquences ou les évolutions d’une telle science. Sorry Guys! Il ne s’agit pas de SF mais bien d’un sujet très très actuel ; on l’emploi dans presque tous les domaines : médical, finance, auto… L’IA est en phase de devenir essentiel à nos vies. Autant vous dire qu’on a pas fini d’en entendre parler.
Il existe aujourd’hui 2 teams IA : la team IA vs Homme et la team IA au service de l’Homme.
La team IA vs Homme pense de manière assez noire notre avenir : la machine va prendre le dessus sur l’Homme.
Tel un roman de SF en mode drama, la machine plus puissante que jamais prendra sa revanche sur l’Homme, condamné face à une IA consciente. Pas encore de Terminator en vue ni de Blade Runner, nous n’en sommes pas encore là, HEUREUSEMENT.
La team IA au service de l’Homme voit l’avenir (et le présent aussi) de manière optimiste sans être trop naïve.
Alexandre Cadain, fervent défenseur de cette team, pense, à juste titre, que :
« Notre religion technophile nous fait oublier son créateur, l’homme. Nous travaillons la technologie pour la technologie en oubliant notre place, en oubliant que nous choisissons sans cesse le futur de nos enfants »
Cette vision prône une collaboration saine entre humain et machine, machines qui pourraient libérer l’homme de tâches répétitives à faible valeur ajoutée pour mettre en avant les qualités de l’homme : création, émotion et ingénuité.
J’adore les films de Science Fiction mais je passerai mon tour pour cette fois-ci. Je partage une vision plus humaniste et pascalienne de la vie. Eh oui, je prends parti afin que vous puissiez mieux comprendre la Part 2 de mon article ainsi que ceux qui vont venir. GO TEAM IA au service de l’Homme ! #fanclub @alexandrecadain
PART 2 : LET’S TALK ABOUT THE MAIN SUBJECT
Parlons peu, parlons bien, abordons le sujet du jour : le smartphone.
Je vais ici vous parler de l’évolution du téléphone et comment celui-ci devient peu à peu notre assistant personnel, notre coach de vie, notre ami.
Minute histoire :
- En 1876, le premier téléphone utilisant de l’électricité voit le jour créé par Alexander Graham Bell
- puis arrivent dès 1880, le téléphone d’Ader, le Mildé (1882), le Sit (1904), le type 10 (1905), le Marty (1910)
- En 1922, apparaît le premier téléphone à cadran : le PTT24 !
- De 1927 à 1970, de grandes évolutions verront le jour : la communication à l’internationale, le cadran à bakélite, les formes évoluent aussi avec le téléphone crapaud et le cadran en couleur.
- 1980 : BIG BIG EVOL = le téléphone à touches numériques qui remplacent le cadran et permet au téléphone de gagner en taille et en ergonomie (ce qui n’était pas du luxe !)
- 1990 : très bon cru, LE TÉLÉPHONE SANS FIL. On supprime le fil mais on ne peut pas encore considérer que l’on peut transporter son téléphone avec nous comme on le fait aujourd’hui
- 1990-2000 : LE TÉLÉPHONE MOBILE ou cellulaire (ou GSM pour les Belges ou encore Natel pour nos amis Suisses), la montée en puissance de Nokia, le 3310, le snake, l’antenne rétractable, les coques amovibles, la batterie qui dure 1 semaine, un téléphone que l’on peut faire tomber par terre sans dommage, le mode T9,… Nostalgie, petite larmichette et on repart.
- Today : la magie de l’écran tactile, une qualité d’écran sans cesse plus dingue, un appareil photo intégré faisant pâlir les fabricant d’appareils photo, une techno toujours plus poussée : l’iPhone X, le Samsung s8, le Huawei Mate 10, le Google pixel 2 et j’en passe… Des smartphones !
La minute histoire finie, nous pouvons passer à comment l’IA s’intègre dans ces “petits” objets du quotidien.
Aujourd’hui, on connaît déjà bien Cortana et Siri, ces assistants personnels accessibles depuis nos smartphones actuels qui sont là pour répondre à nos demandes via l’IA utilisée très faiblement. Google Home est aujourd’hui le plus performant sur le marché, il analyse et comprend plus vite que ses confrères : c’est parfois même assez flippant de voir à quel point une bestiole pareille est aussi réactive et intègre facilement nos modes de vies.
Le géant chinois Huawei veut, quant à lui, pousser le concept plus loin que “simplement” du question-réponse bête et méchant. Il a récemment dévoilé sa puce Kirin 970 intégrant un Neural Processing Unit (NPU), soit un petit réseau de neurones artificiels intégrés.
Actuellement, nos smartphones ont besoin de se connecter à internet pour obtenir des informations. Huawei innove avec son prochain Mate 10 (annoncé pour le 16 octobre) qui aura l’IA native dans le produit mais aussi dans le cloud. L’industriel chinois, bien conscient du la progression rapide de l’IA, propose une plateforme ouverte pour les partenaires et développeurs pour aller toujours plus loin.
Dès 2020 devrait se développer des “superphones” grâce aux progrès de l’IA, du big data et du cloud. Les superphones seront des compagnons de vie tels que dans le film Her de Spike Jonze. Ils seront à même de pouvoir comprendre, interpréter, interagir et proposer de nouvelles solutions et expériences à l’utilisateur.
Déjà le Mate 10 sera capable de faire cela car il intègre le “machine learning” permettant au téléphone d’allouer des ressources en fonction de la compréhension que le processeur a de l’utilisation du produit.
Fini l’obsolescence programmée et la baisse de performance, bonjour le machine learning et la performance maintenue.
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Le côté Big Brother de cette avancée technologique peut faire un peu flipper, je l’admets mais n’oublions pas que l’IA d’aujourd’hui sert à assister l’humain, l’aider à penser mieux mais n’est pas capable de penser comme lui. Ce n’est donc pas une menace puisque l’IA a bel et bien besoin de l’homme pour exister et fonctionner.
Attention, le terme de smartphone sera bientôt désuet…just so you know!