Comme tout à chacun, nous utilisons le GPS pour nos différents déplacement que ce soit en routes, en pleine campagne ou même au sein de bâtiments (avec la géolocalisation InDoor).
Mais quel système est opéré pour apporter ce positionnement ?
Car finalement, sommes nous encore sous la dépendance du GPS (Global Positioning System lancé par les américains il y a plusieurs décennies) ou avons-nous déjà basculé sur le système concurrent Européen Galileo ?.
Effectivement comme beaucoup, nous n’avons pas pris conscience que nos smartphones utilisaient d’ores et déjà le système Galileo (dont les premiers satellites ont été lancés en 2011 et qui est pleinement opérationnel depuis 2016). Plus d’un milliard de dispositifs est concerné (1179 modèles en Europe).
La technologie Galileo apporte plusieurs avantages : elle reste indépendante du système GPS américain et apporte une précision encore plus fine. Pour s’assurer que vous utiliser Galileo, il faut vérifier que votre téléphone soit équipé au moins de la puce GNSS et vous rendre sur le site préconisé par la Commission Européenne : GPStest. D’ailleurs cette même commission a exigé au printemps dernier que les nouveaux smartphones commercialisés en Europe soient automatiquement associés à Galileo).
Si tous les nouveaux dispositifs sont compatibles, il faut vous assurer qu’une mise à jour est présente sur votre ancien dispositif.
Enfin une dernière précision (!), le système Galileo repose sur l’usage de deux fréquences standards (service « ouvert »). Si votre smartphone utilise une seule fréquence, la précision sera de 5m (35 m vertical) pour l’usage des deux fréquences la précision sera de 4m (8m vertical). (Pour exemple le Samsung S10 n’utilise qu’une fréquence).
Des services supplémentaires sont en cours de déploiement (services, public, recherche, sécurité), l’équipe Sedona travaille déjà sur les possibles applications à fournir à ses clients.